Impact de l’anthropisation sur la biosphère

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L’impact des activités anthropiques sur la biosphère ne va pas sans poser en retour de nombreux problèmes à la communauté humaine qui se doit de les résoudre.
La vitesse de dégradation des différents milieux et ses conséquences sur la biodiversité, les propriétés fonctionnelles des divers organismes et le fonctionnement des écosystèmes, stimulent de nombreuses recherches.
Dans certains domaines, ces recherches nous montrent que des remédiations sont possibles.
Mais il nous faut aussi agir préventivement en changeant les bases de développement économique, social et culturel du système productiviste et mondialisé actuel avec la perspective de maintenir un équilibre entre l’homme et la nature.
Ce livre collectif, sous la direction d’André Prone, expert géologue, environnementaliste et essayiste, mobilise 20 acteurs de la recherche scientifique (pour la plupart d’entre eux membres du Conseil scientifique du Mouvement National de Lutte pour l’Environnement – Réseau Homme&Nature) qui se proposent, à partir d’une série d’articles dans le domaine de l’Eau, du Sol, du Climat et de la Biodiversité, de contribuer au débat ouvert par le Congrès Mondial de la Nature (Marseille 2021).
Avec justesse, leur démarche éclairée s’évertue à mettre à la portée de tous des bases de réflexions scientifiquement sourcées s’appuyant le plus souvent sur leur propre thématique de recherche et leurs connaissances dans le domaine général du fonctionnement des écosystèmes.

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Description

Quelques mots d’André Prone :

André Prone

«Je suis parti d’un constat, celui de l’impasse du système productiviste dans lequel nous vivons. C’est après la rédaction de plusieurs ouvrages qui abordent la relation entre la production, l’être humain et l’environnement naturel, que j’’ai pu annoncer, en ce qui me concerne, le concept « des communismes ». Ce concept regroupe d’une part les besoins de l’humain et d’autre part la préservation des systèmes écosystémiques indispensables à la vie des hommes et des femmes, ce que Marx appelait « la condition générale du métabolisme entre l’homme et la nature ». Cela revient à montrer que le profit étant le moteur fondamental de ce système productiviste, la production qui y est mise en œuvre se définit comme la production d’une consommation qui définit les besoins à la place des intéressés sans se soucier de leurs valeurs d’usage. De plus, l’accroissement des profits est lié à l’élargissement sans limite de la production, ce que je nomme dans certains ouvrages : « la marchandisation absolue ».

La place pour un meilleur équilibre entre un système capitaliste et l’environnement ne peut être qu’illusion et propagande. La réponse ne peut venir que d’un changement d’un système de production et de consommation qui respectent l’Homme et la Nature. La fabrication des objets surfaits, répondant à la soif de domination et aux désirs futiles de quelques-uns alors que la grande majorité des populations se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté ne peut se poursuivre éternellement. Cette approche consumériste ne répond ni aux progrès humain, ni au respect de l’environnement ! La solution réside dans le fait de trouver un chemin collectif, capable de donner corps à nos besoins fondamentaux tels que l’amour, l’amitié, le partage, la fraternité, la liberté, l’égalité, le savoir, l’universalité, auxquels s’adossent nos besoins d’autoconservation. Le tout devant être en harmonie avec le milieu naturel. L’impact de l’anthropisation sur la biosphère ne se limite pas à des questions scientifiques mais à tout un ensemble d’interrogations politiques, économiques et sociales. Il s’agit donc de comprendre à quel point­­­­ nous devons changer notre façon de produire et de consommer pour ne pas hypothéquer l’avenir de l’humanité.»

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